Elle devait avoir lieu en 2020, mais a été décalée pour cause de crise sanitaire, l’exposition universelle de Dubaï aura lieu du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022.
(photo Atelier Perez Prado)
Sur un espace de 438 hectares, situé à mi-chemin entre Dubaï et Abou Dabi, cette prochaine exposition universelle comportera une fois de plus un Pavillon Français, dont la construction a été aboutie par le Besix Group.
Retour sur cette vitrine du savoir-faire à la Française, qui ouvrira ses portes cet automne.
Ils étaient trois hommes, à remettre officiellement ce pavillon français : Reem Al Hashemi, directeur général de l’Exposition universelle de Dubaï 2020, mais aussi Frank Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, et le commissaire général de la France à l’Exposition universelle de Dubaï, Eric. Linquier.
Un pavillon français achevé donc, ayant été conçu par les cabinets d’architectes Atelier Perez Prado et Celnikier & Grabli Architects ainsi que le bureau d’études OTE Ingénierie.
Comme fil conducteur dans la création de cet édifice, un thème tout particulier : «Lumière, Lumières». De quoi aboutir à la sortie de terre d’un pavillon jouant sur la transparence, tout en respectant les principes de l’architecture bioclimatique.
Autrement dit, les matériaux ont été choisis avec soin pour leur durabilité, et une approche circulaire permet de réduire très significativement l’empreinte carbone du bâtiment.
Certaines parties du pavillon peuvent également être démontées, en vue d’être réutilisées, et pour aller même plus loin dans la conscience écologique, il a été décidé que le bâtiment serait quasiment autosuffisant en énergie pendant les six mois de l’Exposition Universelle, grâce aux nombreuses tuiles solaires ajoutées sur la façade.
Une construction qui entend donc démontrer que la France souhaite se positionner comme une actrice à part entière de la transition écologique, sans avoir peur de paraître trop ambitieuse.
Rik Vandenberghe, le PDG de BESIX Group a d’ailleurs évoqué que le bâtiment était à la fois « étonnant d’un point de vue architectural et écologique », à tel point que le pavillon français devrait devenir l’un des repères majeurs lors de l’Exposition universelle de Dubaï.
Son ambition ? Servir de vitrine pour présenter l’excellence du savoir-faire français. Ainsi, l’aspect écologique joue un grand rôle, tout comme la présence de nombreuses oeuvres d’art.
Une façade intérieure de 1 800 mètres carrés par exemple, illustre ce désir de mettre en avant des oeuvres aux formats considérables. Un discours culturel, scientifique et même industriel, pour cette exposition qui s’ouvrira à l’automne 2021 pour un semestre d’échange, autour du thème « Connecter les esprits, Construire le futur ».
La durabilité, l’opportunité et la mobilité seront donc les trois thèmes centraux de cette exposition universelle, organisée pour la toute première fois au Moyen-Orient.
L’occasion de partager un dialogue autour du développement durable afin de servir les intérêts des générations futures, sans oublier un véritable aspect ludique : l’Exposition universelle souhaite en effet offrir une expérience unique au visiteur, en lui permettant de découvrir des connaissances venues du monde entier, au travers de présentations d’innovations technologiques, de débats, et d’installations artistiques.
Des spectacles, des expositions et des événements interactifs seront également organisés, tous axés vers la construction d’un meilleur avenir social, culturel et économique.
De son côté, le Pavillon France a choisi d’aligner sa ligne directrice vers les objectifs définis par l’ONU, tout en prônant l’audace, l’optimisme et le collectif.
Des valeurs incarnées par un couple 4 étoiles : la cheffe pâtissière du restaurant Alain Ducasse, Jessica Préalpato, et Thomas Pesquet, astronaute de l’ESA seront en effet les marraine et parrain de ce pavillon, pour illustrer en chair et en os l’excellence de l’hexagone.